VetAgro Sup Région Rhône-Alpes Université de Lyon

Le colloque

Colloque national de rencontre et mobilisation
Marcy l’Etoile, 27 et 28 octobre 2014

Le colloque national scientifique « Santé et Biodiversité », organisé par VetAgro Sup et Humanité et Biodiversité, sur l’initiative et avec le soutien du Conseil RégionalRhône-Alpes, sous l’égide de l’OIE, avec la participation et le soutien du ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, et de l’Energie, ainsi que de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse, de l’Agence Régionale de Santé et d’Ecofect, souhaite permettre, par des regards croisés pluridisciplinaires, le point des avancées scientifiques et des expériences concrètes pour répondre à la question « notre santé dépend-elle de la biodiversité ? », et élaborer des propositions d’évolution des politiques publiques, en ayant en tête le champ d’innovation des entreprises.

Au niveau international, le concept « One World, One Health » a émergé, pour bien faire prendre conscience que l’humanité fait partie et dépend, en particulier pour sa santé, de la biodiversité, et de la santé de cette biodiversité. Peu de publications toutefois se placent à la croisée des trois mondes de la médecine, de la médecine vétérinaire et de l’écologie. On peut citer l’ouvrage publié en 2008 sous l’égide de l’ONU: « Sustaining Life: How human health depends on biodiversity » (Eric Chinian And Aaron Bernstein,Oxford University Press).

Récemment, une conférence nationale a été organisée à Aix-en-Provence, en 2011, avec le soutien des trois ministères en charge de la Santé, de la Recherche et de l’Ecologie/Développement Durable. Ce dernier ministère dispose désormais d’un rapport de son inspection générale (CGEDD, juin 2013). Et les trois, du récent rapport interministériel d’évaluation du PNSE2, qui préconise un plan d’action santé et biodiversité.

Avec le soutien de deux associations, Humanité et Biodiversité, d’une part, et l’ASEF (Association Santé Environnement France), d’autre part, un ouvrage collectif est paru en avril 2013. Par ailleurs, ici et là, des municipalités, des établissements de soin, etc… mènent diverses expériences comme celles des jardins thérapeutiques au CHU de Nancy, ou de jardins bio partagés en Rhône-Alpes. Mais, au final, peu se rendent compte qu’ils se mobilisent sur le même sujet, au-delà de leurs approches très variées, celui du vivant, dont nous faisons partie.

Au niveau national, à la demande de la ministre, un rapport du CGEDD lui a été remis en 2013, préconisant le lancement d’un plan national[1]. Le récent rapport interministériel de contribution à l’évaluation du deuxième Plan National Santé Environnement confirme cette nécessité[2]. Une réflexion est en cours, dans le cadre de la transition écologique et de la préparation du PNSE3, qui devrait déboucher en 2014.

L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse se mobilise particulièrement sur les enjeux de la qualité des milieux aquatiques pour la santé.

Au niveau régional, le Conseil Régional Rhône Alpes mène une politique ambitieuse tant en matière de santé environnementale (et à ce titre a très fortement contribué au Plan Régional Santé Environnement) qu’en matière de biodiversité (en particulier dans la préparation d’un Schéma Régional de Cohérence Ecologique).

Le thème « sciences, société et santé » est un des axes stratégiques que développe l’Université de Lyon. Ces préoccupations figurent au cœur du projet d’avenir Lyon-Saint Etienne labellisé « initiative d’excellence » en 2011. La communauté scientifique est donc très impliquée au cœur de cette thématique.

C’est dans ce cadre que sont organisées ces rencontres, pour que des regards croisés aident à généraliser les actions, et appuient des évolutions de politiques publiques : entre médecins, praticiens de la santé humaine, vétérinaires, praticiens de la santé animale, écologues ; entre scientifiques et acteurs ; entre scientifiques, acteurs et décideurs.

A l’issue, et sur la base de ces échanges formalisés au mieux, des propositions seront formulées.

La région Rhône-Alpes, par l’engagement de ses forces politiques et scientifiques parait être le lieu idéal pour la réussite de ces travaux.

L’idée de base de ces rencontres guide l’organisation :

  • Unité de lieu : le campus de VetAgro Sup, à Marcy l’Etoile accueillera à la fois des séances plénières et des temps d’ateliers ;
  • Unité de temps : 27 et 28 octobre 2014, avec des temps informels. Le premier jour sera consacré aux débats et échanges scientifiques, le second jour sera ouvert aux débats entre chercheurs, citoyens, entreprises et élus;
  • Richesse des contributions : un appel à contributions est lancé dès avril 2014. Elles seront mises en valeur soit comme articles sur le site internet, soit via des posters, soit par des interventions lors des ateliers.
  • Priorité aux témoignages et aux débats :  l’essentiel devra se passer en ateliers, suffisamment nombreux pour avoir une taille propice aux dialogues, sur la base d’expériences concrètes :
    – Le changement climatique induit-il une aggravation des maladies infectieuses émergentes ?
    – L’antibiorésistance, une réalité ?
    – Microbiote, génome et exposome …
    – Ville, biodiversité et santé : services de la biodiversité pour la santé en ville. – Gestion sanitaire ou crises sanitaires ?
    – La biodiversité comme médicament : les services écosystémiques pour la santé humaine.
  • De grands témoins de la société civile : Hubert Reeves, Jean Claude Ameisen, …
  • Quelques éléments de référence : une compréhension commune s’appuyera sur quelques interventions plénières de haut niveau, et des posters dans les lieux de circulation ;
  • Une diffusion large des résultats : avec une séance de restitution, conforté par une table ronde finale, en présence de la presse ; des entretiens presse ; une mise en ligne des rendus ; une diffusion rapide à quelques décideurs des résultats majeurs et des propositions.

L’ensemble devrait attirer de l’ordre de 200 à 250 participants.

La base de l’organisation repose sur VetAgro Sup, Humanité et Biodiversité, avec l’appui du Conseil Régional Rhône-Alpes et de l’agence de l’eau RMC.

Le financement principal est apporté par le Conseil Régional Rhône-Alpes et l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, avec appui de ministères intéressés, dont le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie.

Les institutions internationales concernées sont associées : l’OMS, l’OIE et la CDB.

Le comité de pilotage s’appuie sur un comité scientifique, dont les membres sont d’origine diverses : médecins, vétérinaires, écologues, urbanistes, ethnologues.

Pour vous inscrire, veuillez suivre le lien suivant : https://inscriptions.vetagro-sup.fr/sante-biodiversite-2014/

[1] Rapport Lavarde, juin 2013
[2] Rapport IGAS/IGAENR/CGEDD de septembre 2013

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